Compte rendu CDE 1er degré 85
Le mouvement 23 a été fortement impacté par la réforme des retraites : les enseignant-es qui envisageaient partir à la retraite ( ou au retrep) à la rentrée 23 n’ont eu la validation de leur dossier qu’à la fin juin. Ces réponses arrivées tardivement ont plusieurs impacts :
- Puisque ces personnes n’avaient pas la garantie de pouvoir partir au 1er septembre, les demandes de mutations sur leurs postes n’ont pas été étudiées lors d’étude du mouvement. Ces postes seront attribués aux stagiaires, nouveaux titulaires, enseignant-es en intégration…Ces nominations seront faites à l’année. Ces postes seront de nouveau publiés dans le mouvement 24 comme postes vacants.
- Ces nominations lèvent des nombreuses questions, voire d’incompréhensions : les collègues peuvent ne pas comprendre pourquoi un poste devenu vacant n’est pas attribué à un-e enseignant-e qui l’a postulé. Le calendrier du mouvement ne permet pas de « détricoter » les nominations faites en mai. D’autant qu’une nomination peut engendrer toute une série de nouvelles mutations en chaine. Les délais sont désormais trop courts ( temps d’étude des priorités, délai de refus des CE, validation en CCMD et par la DSDEN, …).
- Chaque année, des postes se libèrent tardivement (ex : départ vers un autre département) et sont gérés comme cette année. C’est le nombre important de situations (environ 30) qui fait la particularité de ce mouvement 23.
La balance de l’emploi montre qu’environ 29 postes ( temps complet ou postes composites) resteront vacants à l’issu du mouvement. Les candidat-es à l’intégration vont donc être contacté-es. La DEC a été contactée par 30 personnes voulant intégrer la Vendée. Mais, combien donneront une réponse positive pour accepter une proposition aussi tardive ? Les postes non pourvus seront attribués à des suppléant-es. Y aura-t-il suffisamment de suppléant-es pour couvrir l’ensemble des autres remplacements tout au long de l’année scolaire ?
Ces 2 dernières CDE ont étudié les demandes de reconductions de suppléances. Sauf cas exceptionnels, ces demandes sont refusées. Si elles peuvent correspondre à une demande compréhensible de stabilité de l’équipe, elles ne respectent pas les règles de priorité. Les accords sur l’Emploi précisent que ces nominations doivent être établies en fonction de l’ancienneté.